Si le portage du VTT reste le moyen le plus efficace pour progresser en terrain difficile, cette pratique exige néanmoins des capacités physiques athlétiques et augmente le risque de « faux pas » car la stabilité est moindre que lors d’une progression avec le VTT en appui sur le sol.
Pour ma part, je préfère pousser le VTT dans les pentes fortes, en adaptant ma technique selon les difficultés du terrain :
– Si le terrain est rocailleux, le VTT sera momentanément décollé du sol, le temps de franchir l’obstacle…
– Si la pente est très forte, j’adopte systématiquement le « poussage à 2 temps » :
- 1° temps : les 2 pieds fixés au sol, je pousse le VTT à l’avant puis blocage des freins
- 2° temps : le corps avance au niveau du VTT, aidé éventuellement par une traction des bras accrochés aux poignées du VTT (avantages du mouvement : grande stabilité du corps car appui sur 3 points, effort limité puisque le corps avance sans la surcharge du vélo…inconvénients : progression plus lente qu’un portage et moins de « panache » du vététiste…)
– Dans les cas extrêmes, en montagne hostile, il m’est arrivé dans le passé, de démonter le VTT et de passer successivement les 3 morceaux…
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